Accueil » Maladies » Handicaps neurologiques » Qu’est ce que la MPR ?
La MPR est une discipline médicale jeune en plein essor sur le plan des pratiques médicales, des avancées technologiques et de la recherche. Elle vise à donner toutes les chances aux patients de récupérer le plus rapidement possible un maximum d’autonomie, de l’autonomie personnelle la plus basique (déplacement, toilette, habillage, sphinctérienne, marche, préhension, communication..) à l’autonomie la plus élaborée (autonomie pour les actes de la vie familiale et sociale, loisirs, profession) grâce à des méthodes de rééducation modernes permettant de développer la plasticité cérébrale ou à défaut de suppléer les capacités réduites grâce aux moyens technologiques les plus innovants.
Elle vise ainsi à minimiser les conséquences de l’accident ou de la maladie, tant sur le plan fonctionnel et physique que psychologique et social, afin de réintégrer le patient à la place socio-familiale et professionnelle qui lui convient le mieux et/ou de lui conserver sa place
Elle s’adresse à des malades aigus ou chroniques les plus divers qu’ils soient atteints de simples déficits physiques ou d’atteintes majeures du cerveau.
Elle s’inscrit dans un contexte pluridisciplinaire qui associe médecins et personnel paramédical spécialisé tels que kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes, proto-orthésistes. Le rôle du spécialiste en médecine physique est de faire un diagnostic lésionnel et fonctionnel précis et de concevoir puis de superviser tout au long de la récupération les programmes de rééducation et de réadaptation des patients victimes d’accidents ou de pathologies graves qui nécessitent une prise en charge multidisciplinaire.
le bilan initial fait le diagnostic des conséquences fonctionnelles des troubles en s’appuyant sur un examen clinique et des examens complémentaires, voir des techniques sophistiquées d’enregistrement des mouvements et des fonctions altérées. le traitement adapté comprenant des médicaments, de la rééducation et éventuellement des appareillages contribuera à la récupération des déficits ou évitera leur aggravation.
Les soins peuvent être donnés au cours d’hospitalisations brèves ou prolongées, en ambulatoire avec consultations répétées et évaluation périodique de la situation.